
« Quand on gère l’économie de proximité, par définition, il faut sortir de son bureau », explique celui qui a quitté le sien, à Bercy, ce mardi 10 juin. Accueilli par la CPME 41, le chef du service de la direction générale des entreprises était de passage dans deux PME du Grand Chambord : la chocolaterie Max Vauché et la Biscuiterie de Chambord. Une manière aussi de s’affranchir le temps d’échanges ouverts de la défiance qui existe souvent entre les entrepreneurs et la technostructure de l’économie et des finances. « Si nous pouvons utiliser les leviers qui sont ceux de l’État afin de pouvoir aider à faire émerger des solutions, faisons-le ». Sur la thématique de la transmission/reprise, le haut fonctionnaire relève la nécessité de conseils attendus tant pour le cédant que pour le repreneur, « ce que l’État est en mesure de faire à moyen constant ». Car pour les moyens supplémentaires, vu le contexte budgétaire, il faudra apprendre à s’en passer. Et certaines réponses n’appellent aucun euro de plus, insiste Geoffroy Cailloux. « Par exemple, nous pouvons chercher à simplifier des normes afin de faciliter la vie de ceux dont la vocation est de créer de la richesse ».