Le défi de la deuxième électrification

Le défi de la deuxième électrification

Pour assurer les nouvelles consommations électriques, notamment la recharge des véhicules, les gestionnaires de réseaux électriques s’adaptent. C’est le cas en région Centre-VdL où la production d’énergies renouvelables progresse rapidement.

Après la première révolution électrique de la fin du XIXe siècle, une deuxième électrification est en cours, qui doit remplacer le pétrole pour parvenir à la neutralité carbone. L’industrie et les entreprises accroissent leur recours à l’électricité ; les particuliers aussi avec le passage aux voitures électriques et aux pompes à chaleur. L’électricité ne se stockant pas, la production doit à chaque instant être égale à la consommation. Un défi pour les gestionnaires publics des réseaux électriques (RTE pour le
transport haute tension et Enedis pour la distribution finale), d’autant que le développement des sources renouvelables rend la production électrique moins prévisible et pilotable.

Pour faire face à ce qu’Enedis appelle une « deuxième électrification », la filiale d’EDF accroît significativement son activité, avec l’embauche en région Centre-VdL de 120 nouveaux salariés en 2024 et 100 de plus en 2025. Les infrastructures sont renforcées, avec la création de six nouveaux postes sources pour la liaison entre le réseau de transport d’électricité haute tension et le réseau de distribution moyenne tension, et l’augmentation de la puissance de 16 transformateurs.

Des kilomètres de câble

En zone rurale, Enedis renforce parfois le réseau en changeant la section des câbles, si plusieurs voisins s’équipent de véhicules électriques et les rechargent au même moment. Dans les années à venir, l’essor de la mobilité électrique sera l’une des causes principales de l’augmentation de la consommation en France.

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Etienne Berrier