Depuis sept ans, le Loir-et-Cher parraine un sous-marin nucléaire lanceur d’engins. Un partenariat qui vise à renforcer le lien entre l’armée et la nation et à faire connaître les métiers de la Marine aux plus jeunes. Aux visites de la base de l’Île-Longue et à la préparation militaire marine à Vendôme, s’ajoute désormais une classe défense marine à Lamotte-Beuvron. De quoi susciter des vocations de sous-mariniers ?
Le 8 mai, au monument aux morts de Blois, 23 membres d’équipage du sous-marin Le Terrible étaient présents. C’est le cas pour chaque commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale depuis que le département de Loir-et-Cher, en 2018, est devenu parrain du sous-marin nucléaire lanceur d’engin (SNLE).
Pourquoi ce lien entre un département éminemment terrien de la région et un des fleurons de la Marine nationale, chargé de la dissuasion nucléaire française ? Il s’agit de faire connaître l’action des marins, et de renforcer le lien Armée Nation, de susciter chez les jeunes des vocations pour s’engager dans la Marine, y compris pour les métiers qui s’exercent à terre. Le département affirme ainsi que le parrainage « offre aux jeunes Loir-et-Chériens en quête d’une orientation professionnelle, une vitrine maritime qui leur permet d’établir un contact direct avec les métiers et les formations proposés par la Marine nationale ». L’engagement du département dans le partenariat avec Le Terrible a des conséquences qui ne se limitent pas à la participation des sous-mariniers aux commémorations officielles du 8 Mai ou du 11 Novembre. Chaque année, dans le cadre de projets pédagogiques, plusieurs classes de collèges du département se rendent à la base des sous-marins de l’Île-Longue, près de Brest. Et bientôt, la création d’une classe de défense et de sécurité globale à Lamotte-Beuvron.
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Etienne Berrier
