
S’il est un sujet qui fait l’unanimité, c’est celui de la protection des femmes violentées. La ministre Aurore Bergé l’a rappelé lors de sa récente visite à la maison des femmes, au CHU d’Orléans.
Alors que nous ne sommes qu’à la moitié de l’année, plus de vingt féminicides ont déjà été commis, et 30 garçons et filles sont aujourd’hui orphelins. En réponse à cette insoutenable réalité, ont été créées les maisons des femmes, une trentaine à ce jour, toutes attachées à un centre hospitalier. On y accueille les femmes majeures en état de danger conjugal, qui souvent craignent pour leur vie (les mineures sont prises en charge par l’hôpital).
Au CHU d’Orléans, une vingtaine de personnes constituent l’équipe d’accueil, avec des juristes, médecins, infirmiers et sophrologues, autant de profils, utiles à prendre en charge et accompagner. Marine Durand-Maringe est la présidente de l’association de soutien de la maison des femmes d’Orléans, « l’objectif, dit-elle, est de leur permettre de sortir de l’isolement, et de retrouver une estime de soi ». En 2024, 359 femmes ont franchi le seuil de la maison orléanaise.
Comme une boule de flipper
Cette violence conjugale a un coût financier et humain. Des équipes et des services sont mobilisés, avec des spécialistes capables d’entendre et de comprendre la détresse des victimes. C’est pour cela que la ministre Aurore Bergé est venue signer la convention entre l’hôpital, la Maison des femmes et l’État. « Il n’est pas d’égalité possible si la République laisse tomber ses filles. » Cette maison est donc voulue comme un refuge, une main tendue pour accompagner et reconstruire sa vie.
« Il n’est pas d’égalité possible si la République laisse tomber ses filles. »
Aurore Bergé, Ministre en charge de l’égalité des femmes et des hommes.
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Stéphane de Laage