CODA, apprendre l’informatique durable

C’est peu de le dire, l’informatique est partout, elle régit et conditionne le développement des entreprises et des institutions. Et pourtant, 120.000 postes sont à pourvoir en France.

Bien que l’offre de formation soit pléthorique, les écoles sont concentrées entre Paris, Lyon et Marseille. Partant de ce constat, Marin Vogler et Leni Maroglou ont créé la Coda School, école de développeurs, qui a fait sa deuxième rentrée en septembre à Orléans. Ce pourrait n’être qu’une école de plus dans ce secteur, si Marin et Leni ne lui avaient pas donné une optique si applicative.

Marin n’a que 27 ans, HEC et polytechtechnicien, quant à Leni, 37 ans, il est Centralien et déjà entrepreneur. Leur extrême jeunesse et leurs têtes bien faites ont saisi la nécessité de coller aux besoins actuels des entreprises locales. “ Notre idée est bien sûr de répondre aux besoins techniques que nous expriment les chefs d’entreprises partenaires, mais aussi aux engagements sociétaux que sont la préservation de l’environnement et la responsabilité sociétale ”.

L’informatique dans toutes ses composantes, software et hardware, data centers et sites web, est responsable, à part égale avec l’aéronautique, de 4 % de l’empreinte carbone mondiale. Alors, au-delà de l’apprentissage de l’informatique, du codage et du marketing, les étudiants s’acculturent aussi aux volets Green IT (informatique durable) et éco-conception.

Dupliquer le modèle

Une première levée de fonds de 1,4M€ a permis d’ouvrir l’école en 2023, une seconde de 4M€ permettra de dupliquer le modèle à Dijon pour une ouverture prévue en septembre 2025, vers un objectif de dix écoles en dix ans dans l’hexagone. Ces ingénieurs iront travailler dans le monde de la santé, du BTP ou des mutuelles. Ils intégreront de grands groupes, des PME ou ETI, voire des start-up. Leur intégration est grandement facilitée par le fait que l’alternance est une règle première pour Coda.

Photo : Marin Vogler et Leni Maroglou ont créateurs de la Coda School.