Carrossier-peintre : un métier d’avenir qui ne rouille pas

Carrossier-peintre : un métier d’avenir qui ne rouille pas

Formation en tension, métiers en mutation, savoir-faire technique et innovations discrètes… la carrosserie-peinture n’a rien perdu de sa superbe, au contraire.

Dans un CFA de Tours, pilote de la branche automobile, les jeunes se forment à un métier précis, moins salissant qu’on ne l’imagine et bien plus technologique qu’on le pense. Car le métier de carrossier-peintre, c’est avant tout une double compétence : réparer les éléments de carrosserie d’un véhicule, puis les remettre à neuf par peinture. “ On ne touche pas à la mécanique, c’est vraiment la peau du véhicule ”, rappelle Julien Avenet formateur au CFA.
À l’échelle nationale, la formation connaît une progression spectaculaire avec 17 000 jeunes inscrits en formation carrosserie-peinture en septembre 2024. Le CFA de Tours, reconnu CFA pilote de la branche automobile (ANSA), forme à lui seul, plus de cent apprentis chaque année, avec un taux d’insertion dépassant les 80 %. “ Les entreprises nous appellent en urgence. C’est un métier sous tension, et ça débauche même d’un garage à l’autre ”, confie Karine Bergeron, responsable du pôle automobile au CFA.

Une carrière qui ne salit pas les mains

L’image du garagiste les mains dans le cambouis colle encore trop souvent à ce métier. À tort. “ Ce n’est pas Germinal, et on n’est pas garagistes ! ”, plaisante-t-on dans les ateliers. Ici, on démonte, redresse et remet en forme la carrosserie, sans
toucher à la mécanique. Pour la peinture, les jeunes travaillent en cabines ventilées, sur des véhicules fournis par des partenaires comme Careco, parfois même sur les voitures de vrais clients.

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cite-formations-tours.fr

Camille Colloch