
Dans les plans du Conseil régional, plus aucun autocar de ligne régulière à énergie thermique ne devra circuler en 2028 ! Un objectif ambitieux qui concerne 500 véhicules, auxquels s’ajoutent plus de 2.000 cars scolaires à l’horizon 2035. Alors place aux initiatives alternatives !
Savez-vous ce qu’est le rétrofitting ? “ Encore un anglicisme qui fait son entrée dans la nomenclature sanctuarisée de nos dictionnaires ? ”. En effet, notre langue adopte désormais le terme de “ rétrofit ” pour désigner l’action qui consiste à remplacer les composants obsolètes d’un objet par des éléments plus récents, en en changeant généralement la technologie, mais sans modifier la fonction initiale du pro- duit. En l’occurrence, ici, un autocar ! Le premier rétrofité circulant en Loir-et-Cher que Gilles Lefebvre n’est pas peu fier de présenter. “ Nous n’en sommes qu’au tout début de l’industrie du rétrofitting dans la région ”, s’enthousiasme le directeur de Transdev Centre-Val de Loire.
Une vingtaine d’autocars en circulation
Il faut dire que le délégataire doit faire face à un sacré défi qui a démarré en septembre 2023, avec une expérimen- tation réussie du premier autocar rétrofité homologué en Europe sur un circuit scolaire à Amboise. A ce jour, vingt-et-un véhicules parcourent le Loiret, le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire. Par exemple, la desserte du collège Joachim du Bellay de Montrichard est désormais assurée par deux – et bientôt quatre – autocars qui ont achevé leur transition du diesel vers l’électrique, avec une autonomie de 150 kilomètres “ bien adaptée à ce type de service ”, assure Transdev.
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