
Un ancien laboratoire pharmaceutique à Blois, un supermarché désaffecté au Controis-en-Sologne ou l’ancienne manufacture de la Seita à Fleury-les-Aubrais : trois exemples de recyclages de friches industrielles et commerciales en Centre Val de Loire qui retrouvent une nouvelle vocation en direction de leurs populations. En termes de services, mais aussi d’environnement et de cadre de vie…
D’un côté, il y a le contexte politique avec l’adoption de nouvelles dérogations au principe de “ zéro artificialisation nette ” (ZAN), dans le cadre du projet de loi sur la simplification économique. C’était le 28 mai dernier à l’Assemblée. De l’autre, il y a ces projets sur les territoires, qui se font fort — le plus souvent — d’éviter de bétonner davantage terres agricoles et espaces naturels. Une conviction du côté d’Agglopolys. Pour le président de la communauté d’agglomération de Blois, Christophe Degruelle, “ il faut arrêter de vouloir à tout prix construire sur des espaces vierges ”. Quant aux débats parlementaires, “ il ne faut pas attendre qu’ils s’achèvent. Ce qui est fondamental, c’est de construire différemment en adoptant le réflexe de la sobriété foncière ”. Pour rester sur l’exemple blésois, des requalifications de friches industrielles ont abouti à de franches réussites, comme celle de l’usine Poulain près de la gare de Blois, ou plus récemment celle de l’ancien site Franciade où a été bâtie la salle du Jeu de Paume.
Partir de l’existant
Et à tout juste 320 mètres de là, le site de l’ancien laboratoire Alkofarm désaffecté depuis dix ans vient de devenir le Centre de Performance de l’ADA Blois Basket 41. Un projet de réhabilitation de 5 000 mètres carrés de bâtiments supervisé par le cabinet “ THB Maîtrise d’oeuvre ” à Saint-Gervais-la-Forêt. “ En 18 ans d’expérience en architecture et en maitrise d’oeuvre, nous avons ce savoir-faire sur la reprise de l’existant, et nous le faisons de plus en plus, sachant que l’on a plus vraiment le choix aujourd’hui ”, explique son dirigeant, Thibault Bidault.
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