Sables d’Olonne : 50 ans d’engagement pour la faune menacée

Girafe - zoo des Sables- crédit Sandrine Silhol

Loin des images figées de parcs animaliers, le Zoo des Sables s’impose comme un acteur engagé de la conservation, à l’intersection entre éducation, science et responsabilité écologique.

Ici, 67 % des quelque 400 animaux hébergés appartiennent à des espèces menacées d’extinction. Une donnée qui, loin d’être anecdotique, éclaire la raison d’être de ce lieu géré par la famille Gay, également à l’origine du Bioparc de Doué-la-Fontaine. Au cœur du projet : une approche sobre, cohérente, et tournée vers le vivant. Les visiteurs croisent des panthères de l’Amour — parmi les plus rares au monde — ou bientôt un trio de girafes dont l’arrivée est pensée dans un cadre naturel respectueux des rythmes biologiques.

Mais l’engagement du Zoo ne s’arrête pas à ses enclos. Il participe activement à des programmes de préservation in situ à travers le monde. En 2024, plus de 21 000 euros ont été investis dans des projets de terrain via la structure Ecozoo Conservation. Sandrine Silhol, directrice scientifique, insiste sur un objectif clair : faire du parc un espace de pédagogie autant que de protection.

À l’heure où la biodiversité s’efface sous les pressions humaines et climatiques, cette structure vendéenne rappelle qu’il est possible d’allier accueil du public, exigence scientifique et conscience écologique. Loin d’être un simple lieu de loisirs, le Zoo des Sables d’Olonne devient un levier de transition, invitant chacun à repenser sa relation au vivant.