La communauté « Les entreprises s’engagent », a récemment signé une charte en région Centre-VdL, qui atteste de la volonté de faire mieux, au profit de l’inclusion, de l’environnement ou de la sécurité. Avec les services de l’État et les partenaires sociaux, les entreprises se mobilisent pour conjuguer le sens de l’action avec l’attractivité et la performance.
Muriel est salariée du groupe d’intérim Partnaire. C’est là qu’elle entend parler du mécénat de compétence auquel souscrit son entreprise. Une initiative qui l’interpelle et répond à ses convictions. En novembre dernier, elle s’engage en travaillant à l’Open international de tennis-fauteuil du Loiret : « En rentrant chez moi, se souvient-elle, j’en ai pleuré. Je me suis rendue compte de ce que j’avais apporté aux autres sans le savoir ». On n’imagine pas tout ce que l’on peut faire avec des compétences professionnelles.
Le mécénat de compétence, c’est ça : une entreprise met pour quelques temps un salarié à la disposition d’une association à vocation caritative, sociale ou environnementale. Une façon pour elle de mettre en application sa volonté de s’inscrire dans la réalité d’un monde en mutation.
Lyda Meunier est responsable du mécénat chez Partnaire, qui compte un millier de collaborateurs en France, en Suisse et au Luxembourg. « La moitié d’entre eux sont engagés, explique-t-elle, une petite centaine sont passés à l’action. Nous sommes une entreprise et l’on fait des bénéfices, mais notre activité consiste à donner du travail à tous dans la société, et rendre l’emploi plus humain ». Partnaire a même créé sa fondation il y a 5 ans, pour donner du sens aux collaborateurs et a même invité des gens extérieurs au groupe à siéger dans son conseil d’administration.
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