Friches industrielles, terres d’avenir : le pari solaire de TotalEnergies

Friches industrielles, terres d’avenir : le pari solaire de TotalEnergies

En Indre-et-Loire, TotalEnergies lance ses premiers projets d’énergies renouvelables sur des friches industrielles. Un défi sur un territoire sensible, entre patrimoine, biodiversité et besoin urgent de transition énergétique.

Preuilly-sur-Claise et Truyes, deux communes discrètes, deviennent le théâtre d’une petite révolution silencieuse, celle des premiers projets d’énergies renouvelables de TotalEnergies en Indre-et-Loire.
« En région Centre-VdL, l’Indre-et-Loire est le département le plus en retard pour le photovoltaïque », reconnaît Émilie Fumey, responsable de l’agence d’Orléans et du développement des projets d’électricité renouvelable pour TotalEnergies. La faute à un patrimoine historique foisonnant, à une biodiversité précieuse, et à des règles d’urbanisme complexes qui freinent le déploiement des projets.

Des friches industrielles pour accueillir le solaire

Pour franchir cet obstacle, TotalEnergies a trouvé une solution : investir des friches industrielles, ces sites délaissés par le passé. À Preuilly-sur-Claise (37), sur l’ancien site manufacturier (bois, métal) de Dennery, 15 500 panneaux solaires ont été installés après seize mois de travaux. Mise en service en février 2025, cette centrale photovoltaïque au sol ouvre la voie à d’autres réalisations.

À Truyes (37), sur une ancienne carrière remise en état, un projet d’envergure est en cours : 48 800 panneaux sur 50 hectares, co développé avec Altergie. Ce site deviendra le deuxième plus grand parc photovoltaïque de la région après celui de Gien (45). La mise en service est attendue pour fin 2025.
Enfin, à Beauce-la-Romaine en Loir-et-Cher, 8 700 panneaux occuperont bientôt 8 hectares d’une ancienne carrière, avec un démarrage des travaux en 2026. « Une fois mise en service, sa capacité de production permettrait de couvrir une consommation électrique équivalente à 2 528 habitants du Loir-et-Cher », précise TotalEnergies.

« Nous privilégions ces terrains pour limiter l’impact environnemental et accélérer l’acceptabilité locale », souligne Annick Noble, directrice régionale de TotalEnergies en Centre-VdL.

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Camille Colloch