
Lancée par Raphaël Ruegger, jeune élu local de Neuvy-sur-Barangeon (Cher), l’association recense et met en avant les projets efficaces, duplicables à peu de frais d’une commune à l’autre.
Des silhouettes d’animaux sur le bord des routes pour faire ralentir les conducteurs dans l’Oise, des personnes âgées isolées accueillies à la cantine de l’école municipale dans le Morbihan, un pylône accueillant les antennes relais de plusieurs opérateurs de téléphonie mobile dans les Alpes-Maritimes, une implication des commerçants dans la lutte contre le harcèlement de rue dans le Haut-Rhin… voici quelques exemples de « trucs qui marchent », présentés par cette très sérieuse association qui a choisi un nom fantaisiste pour faire parler des initiatives qu’elle recense.
Pour que la Fédération française des trucs qui marchent (FFTM) s’intéresse à une action mise en œuvre par un élu local dans la commune dont il est élu, l’association retient trois critères très simples : il faut tout d’abord que le projet soit local, né de l’initiative d’un maire et mis en œuvre à l’échelle d’un territoire ; il faut ensuite qu’il soit duplicable dans une autre commune ; il faut enfin… que ça fonctionne.
Autre caractéristique, commune à ces trucs qui marchent : il s’agit généralement de projets pouvant être mis en œuvre à moindres frais, et être aisément dupliqués y compris dans les communes les moins bien dotées financièrement.
Aux âmes bien nées…
Raphaël Ruegger est le principal animateur de la FFTM, association créée l’an dernier, mais qui fonctionne de façon informelle depuis 2022. Le jeune consultant au sein du cabinet de conseil parisien Évidence, y était alors stagiaire, dans le cadre de ses études en école de commerce. À seulement 19 ans, il était aussi (déjà) élu local de sa commune d’origine, Neuvy-sur-Barangeon (Cher), qu’il avait quittée à 16 ans pour une classe prépa à Tours. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
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Etienne Berrier