
Pour la première fois, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) a tenu son congrès en Centre-Val de Loire, les 12 et 13 juin. Malgré quelques frémissements dans le neuf, les perspectives budgétaires et certaines décisions politiques font craindre de nouveaux remous dans ce secteur qui emploie près de 60 000 personnes dans la région.
« Quand le bâtiment va, tout va »… « Aujourd’hui, il va un peu mieux ici qu’au national », concède Fabrice Fouquet. Le président de la FFB de Loir-et-Cher a reçu ses homologues à la Halle-aux-Grains de Blois à la mi-juin, dont le président national Olivier Salleron et 1 500 artisans et entrepreneurs venus de toute la France. Avec une bonne nouvelle quand même : le logement neuf poursuit son redressement en 2025, que ce soit le collectif (+10,5%) ou l’individuel (+4,4%). En revanche, la rénovation et l’entretien/amélioration restent en baisse. « C’est pourtant l’activité porteuse en Centre-Val de Loire », signale le président régional, Anthony Laudat, « et nous étions en légère hausse de 1% l’an dernier ». Et même de 3% rien que pour la rénovation énergétique. Et après des semaines de flou fin 2024/début 2025 autour de la Loi de Finances, patatras ! MaPrimeRénov’ est annoncée suspendue dans un premier temps jusqu’en fin d’année.
Ma (dé)Prime Rénov’
« Le gel de MaPrimeRévov’ constitue un point de rupture pour les artisans et entrepreneurs du bâtiment », dénonce la FFB dans une résolution votée à Blois le 13 juin. Elle prévoit notamment que « sans avancées notables, concrètes et rapides […] (la FFB) engagera ses fédérations locales dans des actions revendicatives de terrain ». Cet ultimatum directement remonté auprès du Gouvernement présente « l’impérative » revendication « que les rénovations par geste(s) soient exemptées du gel annoncé pour l’été ».
Ce contenu est réservé aux abonnés
Afin d'accéder à la totalité du contenu, abonnez-vous à l'épicentre grâce à l'une de nos formules en cliquant ci-dessous.
Nicolas Terrien