Conservatoire du littoral, 50 ans et ce n’est pas fini !

Conservatoire du littoral, 50 ans et ce n’est pas fini !

De Roquebrune-Cap-Martin à Saint-Pierre-et-Miquelon, en passant par la Côte d’Opale, le littoral français se préserve de l’urbanisation, grâce aux actions du conservatoire du littoral.

Conservatoire du littoral, 50 ans et ce n’est pas fini !
De Roquebrune-Cap-Martin à Saint-Pierre-et-Miquelon, en passant par la Côte d’Opale, le littoral français se préserve de l’urbanisation, grâce aux actions du conservatoire du littoral.

Cet établissement public a été créé au milieu des années 70, alors que l’on constatait une urbanisation des côtes, trop souvent disgracieuse, voire outrancière. Or le meilleur moyen de protéger ce patrimoine est de s’en rendre propriétaire pour en maîtriser l’usage. C’est ce que fait le Conservatoire du littoral en acquérant peu à peu les terres qui peuvent l’être encore, sur les côtes et les rivages des lacs de plus de 1000ha. Certes, il existe d’autres moyens, réglementaires, comme la constitution de parcs nationaux, de réserves, ou les arrêtés de protection de biotope. Mais ce n’est pas l’objet du Conservatoire, pas plus d’ailleurs que la gestion des territoires dont il s’est rendu propriétaire. Non, le conservatoire la confie le plus souvent aux collectivités locales : communes, communautés de communes, départements, syndicats mixtes ou associations, parfois l’ONF ou même le Centre des monuments nationaux.
Arnaud Anselin est directeur de la gestion patrimoniale pour le Conservatoire du littoral : « L’intérêt, dit-il, est d’avoir des gestionnaires impliqués, car proches de leur territoire ». Ces délégations font l’objet de conventions de gestions qui définissent les droits et devoirs des parties. On compte 42 organismes gestionnaires différents, qui assurent ainsi l’entretien courant, le recrutement et la mise à disposition des gardes et agents du littoral.

Patrimoine propriété des Français

Huit-cents sites sont ainsi protégés en France et outre-mer, soit 220 000 ha maintenus à l’état naturel. Tous ont vocation à être ouverts au public, parfois même exploités.

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Stéphane de Laage